William ALIOTTI charge un SLAB en MED

Comme toujours pour la Méditerranée, c’est du jour au lendemain que le surftrip s’organise. William Aliotti s’est fait embarquer dans cette mission par Jules Agazar, un jeune surfeur de Med. Jules connait bien les conditions météorologiques favorables pour que son spot natal fonctionne, mais il connaît aussi le caractère capricieux et incertain de la Grande Bleue. 

C’est alors qu’en plein Covid, après 8h de route et 3 contrôles policiers, l’équipe arrive enfin à destination. Pas facile de faire comprendre aux gendarmes qu’ils voyagent pour des raisons professionnelles, alors que le break est rempli à craquer de boards…

William vient de Saint Martin, vit à Hossegor, a voyagé partout dans le monde mais n’a jamais vu la Méditerranée. Jules se fait un plaisir de lui faire découvrir ses secrets spots, cachés dans des criques assez difficiles d’accès.

Le premier jour, la houle est bonne mais malheureusement le vent onshore a déjà bien endommagé le plan d’eau. Le slab que Jules adore, juste en bas de chez lui, ne fonctionne pas. Après quelques tentatives, Jules trouve finalement un spot de replis tout à fait convenable sur lequel les deux surfeurs prennent quelques bonnes vagues. 

Le deuxième jour, le vent s’est calmé, la houle a un peu baissé, mais comme l’avait prédit Jules : le slab marche à la perfection. Personne à l’eau, et la vague ultra creuse déferle sur la dalle au milieu de la crique. William et Jules enchaînent les tubes et fracassent la Med. L’eau est aussi transparente que glaciale, mais les riders en combi 5/4 et en chaussons WETTY 5mm arrivent sans problème à rester plus de 3h à l’eau. La Med est incertaine, mais au moins, pas de problème de marée ! Après une pause déjeuner à “La Cantine”, le restaurant du père de Jules, ils retournent sur le même spot jusqu’à la tombée de la nuit.

Le lendemain matin, il n’y a plus aucune trace des vagues de la veille, le plan d’eau est lisse comme un lac, comme si ce perfect day n’avait été qu’un rêve. Il est temps de reprendre la route pour l’autre Sud…